Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
ISKA Photos & Works
30 août 2009

PHILIP SAYCE "Peace Machine" (English Review)

psayce_peaceMachine

PHILIP SAYCE « Peace Machine »
(Provogue)

What an outstanding player Philip Sayce is! This guitarist is quite simply amazing and his album « Peace Machine » is a real piece (peace ;) of art, Rock / Blues as it should be: soulful. Each song is a joyful moment, fresh, the exact contrary of a “deja vu” sensation and the groove is for sure here. Far from being a boring demonstration of a talented musician, expect all through “Peace Machine” to share strong feelings with a gifted artist on guitar, vocals and his mates: Mark Browne (B), Kenny Aronoff (D), Fred Mandell (Organ/K). “Peace Machine” sounds clear and raw, powerful as life. Since a long time released in America and in Canada as it was in 2005, the album is at last about to shake your speakers in Europe and that’s a great news!!
So, a warm welcome to Philip Sayce and his new line up for 2009 (see below ;)  !!

Tasunka

Line up 2009:

Philip Sayce (G/V)
Fred Mandell (Organ / K)
Ryan MacMillan (D)
Joel Gottschalk (B)

Songs from “Peace Machine”:

01-One Foot in the Grave
02-Save Me from Myself
03-SlipawaySlipaway
04-PowerfulPowerful Thing
05-Angels live inside
06-Dream Away
07-Sweet Misery
08-Blood on Your Hands
09-Cinnamon Girl
10-Over My Head
11-Alchemy
12-All I Want
13-Morning Star
14-Peace Machine
(Bonus Track) Arianrhod

30 septembre 2009

FIVE FINGER DEATH PUNCH "War Is The Answer" (French Review of an Awesome Album :)

5FDP_waristheanswer_CD CD    5FDP_WarIsTheAnswer_CDdvd CD / DVD

5 FINGER DEATH PUNCH « War Is The Answer »
(Spinefarm)

Depuis ses débuts en 2005 et un album auto-produit « Way Of The Fist »,  qui a raflé approbation, récompense et reconnaissance sur son passage, 5 FINGER DEATH PUNCH est de retour. Le groupe a fait des ravages tout au long de ses nombreuses prestations scéniques avec son Métal à réveiller un mort par sa classe hargneuse et son Rock rauque (si, si) punchy à merveille et voilà que les 5FDP mettent à nouveau dans le mille en sortant leur petit dernier : « War Is The Answer ». On peut y retrouver des bijoux de voix d’outre tombe éraillée mêlée au chant clair, des lignes de double grosse caisse qui semblent emballées au même train d’enfer que la basse ou les soli et riffs de guitares. C’est hymnique à souhait tout ce très bon « War Is The Answer » et chaudement recommandé !
D’autant que celui-ci est disponible en version simple et en digipack édition limitée avec DVD inclus : à vous de choisir quelle version va vous faire headbanger de plaisir :)

Tasunka

Retrouvez cette chronique + videos FFDP sur laguitare.com: ici ;)

Line up :

Zoltan Bathory : G
Ivan Moody : V
Jeremy Spencer : D
Matt Snell : B
Jason Hook : G

"War Is The Answer" CD+DVD
Tracklist:

01. Dying Breed
02. Hard to See
03. Bulletproof
04. No One Gets Left Behind
05. Crossing Over
06. Burn It Down
07. Far From Home
08. Falling in Hate
09. My Own Hell
10. Walk Away
11. Canto 34
12. Bad Company
13. War Is the Answer
14. Succubus (Digipack Bonus track)
15. Undone (Digipack Bonus track)

- Tour featurette (DVD Digipack)
- The Bleeding live video (DVD Digipack)

18 novembre 2009

SCORPIONS / DVD "Amazonia - Live In The Jungle"

amazonia

SCORPIONS: DVD « Amazonia – Live In The Jungle »

Sortie le 20 novembre 2009
DVD Trailer: ici ;)

'Avec leur nouveau DVD live, Scorpions soutiennent le combat de Greenpeace contre la déforestation de la forêt Amazonienne ‘ et le tout en se faisant et en faisant un plaisir vraiment réel. Les 'Scorps' sont assurément des bêtes de scène pour ce qui est de mettre une ambiance de folie dans une salle ou un stade et ce n’est pas la foule plus que nombreuse du Brésil qui a assisté au concert, qui dira le contraire. Cet « Amazonia » est dynamique, réjouissant, joué et chanté avec le même brio qui caractérise nos teutons préférés depuis toujours, bref, un DVD à acquérir les yeux fermés…enfin façon de parler, évidemment, étant donné que les images et le son sont de bonne facture et qu’il serait dommage de se priver des superbes versions acoustiques 'samba brésilienne', avec guests, de: « Holiday », « Dust In The Wind » (reprise de KANSAS), « Wind Of Change », ni des classiques musclés que sont « Blackout », « Bad Boys Running Wild », « 3, 2, 1 », « Rock You Like A Hurricane ». Cerise sur le gâteau, en guest, ANDREAS KISSER (SEPULTURA) se fait un de ces kiffs aux côtés de Scorpions que cela en est réjouissant au possible :)
Août 2007 avait marqué une première venue des Scorpions au Brésil et devant un parterre en délire de 40 000 personnes, on peut dire que le courant était décidément bien passé, alors le retour en septembre 2008 a été l’occasion de se replonger dans cette belle rencontre entre les Scorpions et le public Brésilien et de sceller une vraie collaboration entre le groupe et Greenpeace, puisque « Amazonia – Live In The Jungle » verra une partie de ses ventes reversées à Greenpeace Brésil dans son action pour sauver la forêt primitive.

Et pour prolonger le plaisir, il est à noter que si le concert principal enregistré au Brésil, est celui de Recife le 7 septembre 2008, les bonus du DVD offrent aussi 5 titres live de Manaus (2007), plus un documentaire de Greenpeace sur la déforestation catastrophique qui a lieu sur place.

Enfin, last but not least, Klaus Meine ayant participé à la reprise collective de Midnight Oil: « Beds Are Burning », à l’initiative de Kofi Annan (ancien secrétaire général de l’ONU et prix nobel de la paix » pour sensibiliser au problème du réchauffement climatique. vous pourrez télécharger gratuitement le titre ici ;)

Un DVD à mettre sous le sapin, en somme ;)

Tasunka

Scorpions
Klaus Meine
(Vocals)
Rudolf Schenker (Guitars)
Matthias Jabs (Guitars)
James Kottak (Drums)
Pawel Maciwoda (Bass)

Track Listings
Main Programme: Live in Recife
1
. Hour I
2. Coming Home
3. Bad Boys Running Wild
4. No Pain No Gain
5. Always Somewhere
6. Holiday
7. Dust In The Wind
8. Wind Of Change
9. 321
10. Blackout
11. Big City Nights
12. Still Loving You
13. Rock You Like A Hurricane

Bonus Programme: Live In Manaus
1.
Hour I
2. Love 'em Or Leave 'em
3. Make It Real
4. Tease Me, Please Me
5. Humanity

Bonus Documentary:
1.
Amazonia - Greenpeace Documentary

12 novembre 2009

SLAYER "World Painted Blood" (French review)

slayerpainted

SLAYER « World Painted Blood"

(Sony)

Conférence de presse SLAYER : ici et ici ;)
Photos de la soirée SLAYER : ici ;)

SLAYER en concert au Bataclan, Paris, le 11 MARS 2010 !!

Au-delà des faits (28 ans de carrière, de nombreuses  récompenses et  tueries musicales, un nombre impressionnant de  concerts, tout autant de fans inconditionnels de par le monde), SLAYER ne fait concrétement pas dans le compromis depuis toujours et on les aime pour ça. Le neuvième album du groupe « World Painted Blood » était, par conséquent, d’autant plus attendu que  « Christ Illusion » datait déjà de 2006 et ça fait long :) Speed pied au plancher, coupant le souffle ou lourd comme l’enfer, le tout sur des compositions et des paroles bien léchées, la recette SLAYER est bien au rendez-vous de ce nouvel opus, rassurez-vous. Plus de la moitié des titres sont des tueries , tel le court mais énergique « Psychopaty Red », ou encore des petits bijoux léchés tel ce « Playing With Dolls » savoureux. Le quatuor nous offre une efficace confirmation de leur solide base musicale et de leur plaisir commun d’aller mettre le feu au monde, servi dans leurs œuvres par la production ciselée de Greg Fidelman (METALLICA, SLIPKNOT) qui s’est révélé très impliqué dans son travail avec le groupe. Certes, la révolution SLAYER, c'est-à-dire du tout nouveau dans les morceaux ne saute pas aux oreilles, mais ce qui est assuré, c’est que ce « World Painted Blood » est un put… de bon album, enfin, pour parler plus poliment:
hautement recommandable, en somme ;)

Tasunka

PS : Pour l’édition française, l’album s’accompagne d’un bonus de taille : un CD audio avec Olivier Rouhet / Philippe Lageat (Rock Hard) narrant, extraits à l’appui, la « Story De L'Extreme » SLAYER

1 décembre 2009

SLAYER "World Painted Blood" promotion - Photos In Paris - Nice evening with the band ;)

slayer_logo

==> Photos de ce fantastique after: ici ;)

(Merci infiniment aux crèmes que sont Dave Lombardo- king of DJs that night ;) , Jeff Hanneman, Kerry King, Jim (Tour Manager SLAYER) plus Stef, ainsi que Roger Wessier et Nounours du Black Dog ;o))

==> Conférence de presse SLAYER : ici et ici ;)

==>La Chronique "World Painted Blood" ici ;)

SLAYER_dave__Tasunkaphotos2009_01

SLAYER_Jeff__Tasunkaphotos2009

Slayer_JeffKerryDave__Tasunkaphotos2009

SLAYER_JimTourManager__Tasunkaphotos2009

SLAYER_DaveStef__Tasunkaphotos2009

8 décembre 2009

THE MURDER OF MY SWEET "Divanity" (French Review)

Divanity

THE MURDER OF MY SWEET « Divanity »
(Frontiers Records)

Sortie janvier 2010
Excellent Single “Bleed Me Dry » / Clips ici :)

Après avoir été couronné de récompenses dont celle du meilleur batteur de l’année 2005, reconnu et apprécié aussi en tant que compositeur, producteur, ingénieur du son, Daniel Flores (MIND’S EYE) aurait pu se reposer sur ses lauriers, mais l’homme est avant tout quelqu’un de passionné, de chaleureux et curieux de nouvelles aventures. Aussi, a-t-il pris un nouveau départ avec la création d’un nouveau groupe et une belle envie d’explorer de nouveaux horizons musicaux: il a eu raison vu qu’au final, THE MURDER OF MY SWEET se révèle être une belle découverte musicalement et humainement. Le groupe étant en effet composé d’un line-up classe. Mélodique, fort, tout sauf linéaire, dynamique et sous le sceau d’une réelle complicité entre ses cinq membres, la musique de THE MURDER OF MY SWEET fait vraiment penser à une atmosphère de film et de film noir plus particulièrement : écoutez le très bon « Death Of A Movie Star » pour vous en convaincre. La voix d’Angelica (Rylin) se marie avec classe aux compositions et interprétations de Daniel (Palmqvist) à la guitare, aux rythmiques entêtantes de Johan Niemann (Opeth , Tiamat, Therion) à la basse et de Daniel derrière les futs, sans oublier le très bien employé clavier d'Andreas Lindhal. « Divanity » fait partie de ces albums à découvrir et qui se révèle encore et encore à chaque écoute : prenant, en somme :)

Tasunka

Tracklisting :
01. No evil
02. Follow the rain
03. Bleed me
04. Chemical Attraction
05. Kiss of death
06. One bullet
07. Tonight
08. Storms of the sea
09. Destiny
10. Revolution
11. Valerie
12. Death of a movie star

Line Up
Daniel Flores (D)
Angelica Rylin (V)
Daniel Palmqvist (G)
Johan Niemann (B) (Opeth , Tiamat, Therion)
Andreas Lindahl (K)

10 décembre 2009

THE MURDER OF MY SWEET - Interview Angelica Rylin (V) / Daniel Palmqvist (G) @ Paris, Dec 2009

themurderofmysweet_banner

THE MURDER OF MY SWEET « Divanity »

A huge Thank You!! / Merci!! to Angelica / Daniel Palmqvist and Daniel Flores for being so funny and kind and last but not least for the fantastic music  ;)

==> Chronique "Divanity" ici ;) / Check out the French review of "Divanity" here ;)

==> Photos session here / ici ;)

TheMurderOfMySweet__Tasunkaphotos2009_10

Avec à leur actif un album convaincant attendu avec impatience pour fin janvier 2010, « Divanity », les suédois de THE MURDER OF MY SWEET peuvent se vanter d’être non seulement un très bon groupe, mais aussi des personnes d’une gentillesse épatante.
Rencontre avec Angelica (V) et Daniel (G) suivie d’une session photo avec Daniel Flores: batteur / compositeur / producteur du groupe :)
(Photos, interview Tasunka)

Q : Angelica, comment as-tu rejoint THE MURDER OF MY SWEET?

Daniel (Flores) a fondé le groupe et pour le line up, il a contacté d’emblée des musiciens avec qui il avait déjà travaillé auparavant mais il lui manquait un chanteur, au final. Il ne savait pas encore à cette époque, s’il serait mieux d’avoir un ou une chanteuse. Pour le savoir, il y a eu pas mal d’essais de faits, mais ça ne collait pas et puis, un jour, il a entendu parler de moi, par hasard. Je ne connaissais pas du tout le monde musical, auparavant j’étais danseuse, mais je me suis aperçue que ce que j’aimais, c’était chanter et voilà qu’un jour, Daniel me contacte par téléphone, m’explique de quoi retourne le groupe et je passe des essais. Je dois avouer qu’au début, j’étais sceptique, je ne pensais pas que je pourrais chanter Rock, que ce serait pour moi, mais je suis curieuse, alors je suis venue en studio faire un essai vocal ; c’était sur « Kiss Of Death » morceau sur la démo. J’ai chanté le titre du début à la fin et le résultat a totalement collé et nous a tous les deux enthousiasmés. J’ai été ravie d’avoir suivi ma curiosité et d’avoir pris ce nouveau départ (rires)

TheMurderOfMySweet__Tasunkaphotos2009_03

Q : Daniel est récompensé dans tous les domaines et reconnu : tu sais pourquoi il a voulu ce nouveau départ justement?

Daniel est quelqu’un de très curieux, qui a sans cesse de l’inspiration et n’a rien à prouver: comme batteur, producteur, ingénieur du son, compositeur, mais il est curieux et avait envie de tenter de nouvelles expériences, d’évoluer et de voir ce que ça pourrait donner.

Q : THE MURDER OF MY SWEET a une atmosphère unique, qui fait penser à un film, noir en l'occurrence : comment tu présenterais l’atmosphère du groupe ?

Je pense que le film noir et le cinéma les vieux films en général, sont une grande influence et si tu ne nous trouves pas en studio, tu trouveras probablement l’ensemble du groupe dans les salles de ciné (rires) On aime tous ça, de la B.O. à l’histoire. chaque morceau peut être vu comme un petit film et les arrangements sont faits comme des B.O. de films. Particulièrement, « Death Of A Movie Star » dans lequel on a voulu qu’il y ait une histoire mais aussi tous les éléments qui font le groupe, toutes les influences: que soient rassemblés toutes les capacités, les expériences, le bagage musical de chacun. Ce titre a pris du temps à faire, quelques mois en fait. On a travaillé sur sa base, puis en fil rouge, régulièrement quand venaient de nouvelles idées, on l’a repris là où il en était, pour l’enrichir, le faire évoluer. Au final, il ne s’est pas fait en une seule fois, mais en plusieurs réparties sur plusieurs mois. Tout est parti d'un jour où Daniel et moi étions en studio : Daniel a eu une inspiration, j’ai chanté dessus et c’est parti comme ça, ça collait vraiment bien et nous avons beaucoup travaillé dessus étant donné que nous voulions que ce morceau sonne au mieux. Tu as l’histoire de ce titre qui parle d’une star de cinéma dont l’heure de gloire est passée et qui jalouse une jeune star montante qui l’a remplacée : c’est vraiment un ensemble, un petit film en soi.
Quand tu laisses le morceau venir à toi, c’est ce qui donne le meilleur résultat. D’ailleurs, « Death Of A Movie Star » a été, pour ces raisons, le dernier titre à avoir été fini de composer

Q : C’est Daniel et toi qui avez composé la grande majorité des morceaux me semble-t-il, et ce même si les 3 autres membres du groupe ont participé : comment ça s’est passé ?

Une paire de titres étaient déjà écrits quand j’ai rejoint le groupe et ensuite, nous en avons composé de nouveaux, puis repris certains de ceux qui étaient déjà écrits. Un tas d’autres morceaux ont été écrits par la suite, une vingtaine en fait, pour n’en garder que 12 sur l’album et 1 sur le site internet : « Another Dawn ». C’était l’une des premières chansons que nous avons écrites, une ballade qui a bien plu. Tu vois, les morceaux sont tous comme nos bébés. (NDT: Angelica a un sourire attendri en en parlant) Quand ça colle avec certaines personnes, la magie opère et je peux te dire que je n’en reviens pas encore de tout ce qui m’arrive : je n’avais encore jamais écrit de morceaux, ni chanté dans ce contexte et voilà que tout marche à merveille, je me sens privilégiée :)
Quand tu regardes la pochette de « Divanity », l’image qui me représente en train de flotter dans l’air, le toit de la maison ouvert, reflète le groupe: viser le ciel sans savoir où cela mène. Rien de paisible : comme tu ne peux jamais savoir ce qui peut arriver :)

Q : Est-ce qu’il est prévu de filmer une vidéo dans le style cinéma, justement de « Death Of A Movie Star » ?

Je t’avoue que nous avons un tas d’idées pour faire un vrai clip vidéo pour chaque titre, mais ça ne dépend pas de nous, mais des finances, alors, on verra :)

Q : En parlant de ça, comment c’est d’avoir rejoint Frontiers Records ?

Nous avons de bonnes relations avec eux :) Ils nous laissent vraiment libres de nous exprimer ce qui est appréciable. ça a été une surprise cette signature dans ce label, étant donné que THE MURDER OF MY SWEET n’entre pas exactement dans leur catalogue habituel, me semble-t-il, mais je pense qu’ils ont dû être curieux à notre sujet…Tu vois, encore la curiosité comme moteur commun (rires)

TheMurderOfMySweet__Tasunkaphotos2009_05

(NDT : Le guitariste Daniel Palmqvist, qui a fini une autre entrevue, nous rejoint pour la suite de l’interview et c’est bien agréable d’avoir à présent deux artistes de talent et tout aussi chaleureux:)

Q : Daniel, on évoquait la 'curiosité' comme fil rouge Et toi, c’est la raison pour laquelle tu as aussi rejoint le groupe ?

Daniel : Bien sûr, j’adhère avec ce mot: oui, je suis curieux :) Je connais Daniel Flores depuis longtemps et j’ai été très intéressé quand il m’a parlé de ce qu’il voulait faire
Angelica : Pour nous tous, au sein du groupe, c’est une nouvelle expérience que nous avions envie de tenter, d’explorer ce que nous n’avions jamais encore fait auparavant.
Daniel : Je suis le « Muscle » du groupe (rires). Dans le sens où depuis que je suis gamin, j’ai grandi dans le Hard Rock et pour THE MURDER OF MY SWEET, je participe aussi aux compositions en amenant ce que je sais faire, avec mon bagage, mais sans en faire non plus trop, le tout étant que ca colle avec l’ensemble et lui apporte le « Muscle » :)

Q : Il y a eu de bons moments et de plus difficiles en studio ?

Angelica : On s’est vraiment tous beaucoup fait plaisir avec une vraie joie collective (NDT : qui s’entend sur le résultat final ;) et en même temps, avec Daniel (Flores) qui est vraiment un très bon producteur, il y en a eu de plus difficiles. Je veux dire par là que Daniel est tellement bon que son niveau d’exigence est aussi à la hauteur, ce qui fait que je me suis retrouvée parfois en train de pleurer en studio. Mais tu vois, des pleurs non pas de tristesse mais sur le moment, parce que je voulais aussi que ce soit au mieux. Je voulais me dépasser quand j’enregistrais le chant et ça donnait ce résultat quand je ne parvenais pas à ce que je m’étais fixé, sur l’instant. Ces larmes dûes à l’effort intense, au travail ardu, sont arrivées quelques fois, mais ça valait le coup de se dépasser, quand tu entends le résultat et que tu ne perds pas de vue que l’objectif est vraiment de faire de ton mieux pour l’album
Daniel : Quant à moi, je n’ai pas pleuré (rires collectifs) par contre, même si je ne disais rien, tu pouvais quand même voir dans mes yeux, où j’en étais sur le moment : c’était éloquent (rires)
Un album représente beaucoup de boulot, de rude boulot, d’interrogations quand tu te dis « comment je vais passer ou trouver le bon riff ? », d’heures passées sans compter, mais c’est pour le meilleur album possible, alors, c’est OK :)

TheMurderOfMySweet__Tasunkaphotos2009_01

Q : Daniel a fait tout le travail de production et du beau travail. C’est MATS LINDFORS (Gorgoroth, Candlemass, Glenn Huges, Talisman), qui s’est chargé du mastering final ?

(En commun) Angelica : Tout à fait. Il était établi dès le départ que Daniel serait en charge des production, enregistrement et mixage de l’album, mais il voulait néanmoins le meilleur mastering pour mettre la touche finale à l’album et comme Mats et lui, avaient déjà travaillé ensemble et se connaissaient, ce choix a été naturel. Quand tu crois que tu as déjà atteint le top et que tu entends le résultat du mastering en te disant : « Wow !! », là, tu sais que ce choix était le bon : c’est ce que nous  avons ressenti en entendant le mastering final
Daniel : Les gens ne se rendent souvent pas compte qu’un album est le fruit d’une longue chaine et combien le mastering peut être réellement important !

Q : Le single « Bleed Me Dry » s’est classé second sur les téléchargements sur MySpace et 14ième dans les charts Suédois : félicitations ! :) Quelles sont vos attentes pour la sortie de l’album début 2010 ?

Angelica : On ne s’attendait à rien : nous sommes des nouveaux venus et c’était vraiment incroyable, on était scotchés de voir ce classement et toutes ces réactions si positives à notre musique. C’est bien de voir que les gens ont l’esprit ouvert :)
Daniel : C’était fantastique d’apprendre ça. D’ailleurs sur notre site qui est ouvert depuis peu (http://themurderofmysweet.com) les gens peuvent venir écouter et voir avec les clips ce que nous faisons et le plus important est que s’ils aiment notre musique, ils l’achètent : c’est le meilleur moyen de nous soutenir et de nous donner la possibilité de venir jouer en live

Q : Est-ce que des dates sont déjà prévues ?

Angelica : On y travaille avec des promoteurs pour rendre ça possible, étant donné que pour le moment ce n’est encore pas planifié, mais ce qui est certain c’est que ce sera un fantastique plaisir de venir jouer partout en Europe et particulièrement au Japon
Daniel, enthousiaste, ajoute : Ah oui, le Japon ce serait vraiment bien aussi
Angelica : nous aimerions jouer aussi dans des festivals à gauche à droite et j’ai entendu dire que vous en aviez un en France ?

Q : Le Hellfest, qui est effectivement un très bon festival :) Qu’aimeriez-vous ajouter pour conclure cette interview ?

Angelica : J’espère que chacun de vous aimera l’album tout comme nous l’aimons et que chacun ressentira les larmes, la joie, enfin tout ce que nous y avons mis :)
Daniel : Exactement et le livret, le visuel sont aussi importants : les photos, le graphisme (de Mattias Norén) font partie intégrante de l’ensemble. Je pense que les gens vont aimer
Angelica : et ressentir le plaisir, le Rock’n Roll qu’il y a dedans :)

TheMurderOfMySweet__Tasunkaphotos2009_06

10 janvier 2010

THE TANGENT - Interview Andy Tillison - 8 janv 2010

thetangent_banner

THE TANGENT « Down And Out In Paris And London », interview avec ANDY TILLISON, une crème de chez crème d’artiste auteur-compositeur/ musicien, qui fait comprendre la profondeur et l’accroche de la musique de THE TANGENT en s’entretenant avec lui ; d’ailleurs, l’homme a été gentleman jusqu’au bout en ayant la gentillesse de répondre en français aux questions posées en anglais, ce qui est plus que sympa lui qui a quitté le sud de la France pour revivre en Angleterre :)

(Interview réalisée par téléphone, le 8 janvier 2010 par Tasunka)

==> Chronique « Down And Out In Paris And London » ici :) / French Review here ;)

Q- Comment présenterais-tu le nouvel album ? Dans le sens où il semble que « Down And Out soit différent des autres?

Andy Tillison : C’est intéressant parce que actuellement j’ai fait un tas d’interviews et donc eu des avis qui varient beaucoup : certains pensent que le nouveau disque c’est juste du THE TANGENT, le même que d’habitude, d’autres que c’est vraiment différent, mais pour moi, c’est une continuation logique parce que, naturellement, il y a des nouveaux musiciens, mais c’est écrit par le même mec (NDT : par Andy :) A mon avis, la principale chose qui soit différente c’est que je voudrais avoir une atmosphère différente,  créer quelque chose qui soit réalisée avec notre instrumentation, notre méthode d’écriture. D’ordinaire pour créer un album de Rock Progressif,  très anglais le processus est comme d’habitude, très lyrique et très mélodique, mais là, j’y ai ajouté cette atmosphère de la nuit. Comme le projet l’indique, peut-être c’est un album qui donne un sentiment urbain, dans le sens d’un sentiment de la ville pendant la nuit, avec l’éclairage, le noir et tout ça et pourquoi ne pas avoir un album pour la nuit et un album pour le jour ?! :)
Le premier album de THE TANGENT était sans doute un album ‘de jour’, avec le soleil qui brille très fort et celui-ci est de la nuit, ce qui ne veut pas dire qu’il soit sataniste (rires) Non, c’est simplement que la nuit fait partie de notre vie et n’est pas quelque chose de mauvais. « Down And Out » est simplement un album plus de la nuit / noir que les autres.

Q- C’est un projet 100% centré sur la musique

Absolument ! C’est une chose qui a été fait exprès. Avec THE TANGENT, il faut que je réalise que la raison principale de notre existence, c’est que ce soit pour la musique. Je veux dire par là que, quelques fois dans l’histoire du Rock Progressif, il y en a qui sont devenus très ambitieux pour faire de grands albums et projets, mais de temps en temps tu peux, du coup, oublier la raison pour laquelle tu es ici. Par exemple, si on regarde les gens des années 70s, c'est arrivé à des groupes de faire chaque fois un album plus ambitieux que le précédent et encore plus ambitieux ensuite et qui chaque fois vaut le coup de posséder, mais après tout ça, je pense que beaucoup finissent par en oublier la racine: la musique elle-même. Notre album de 2008 « Not As Good As The Book » a été une grande chose multimédia avec un livre, la bande dessinée, un double CD conceptuel et je me suis dit qu’il fallait simplement s’arrêter là pour ça et faire un nouvel album, un album de chansons. Peut-être plus tard envisager quelque chose de plus ambitieux, mais pas pour l’instant! Aujourd'hui,  nous offrons un disque absolument basique de notre musique, présenté avec une pochette très simple et c’est juste nous, ce que nous faisons en somme :)

the_tangent_2009_lineup

Q-Pour la première fois, l’enregistrement est entièrement Britannique : tu peux le présenter ?

Bien sûr ! Pour moi, l’histoire de THE TANGENT a été difficile, très compliquée, parce que toujours été touché par la logistique parce qu’au début, j’étais en Angleterre, puis j’ai habité dans le sud de la France, alors que le reste du groupe était en Grande Bretagne, en Suède et il était très difficile simplement de faire une répétition ensemble vu que ça devenait très compliqué avec les avions et tout ça (rires) Alors, la réputation du groupe a été formée par l’union avec moi-même et les FLOWER KINGS (Suéde) et  j’avais décidé, après 6 ans, de mettre fin à cette union avec eux et je voulais faire mes preuves et me tenir droit sans les autres plus connus que moi et voir si que ceux qui aiment THE TANGENT  pouvaient comprendre et aimer ma musique sans que les gens plus connus que je ne l’étais, ne soient de la partie. J’ai pris cette décision, il y a plus d’un an maintenant, et j’ai donc cherché des musiciens ici en Angleterre et pour la première fois, nous avons fait un album de THE TANGENT entièrement composé de musiciens britanniques.

Q- Theo (Travis – Saxophone, Flute), Guy (Manning – Guitare acoustique, chant) et toi restez mais tu pourrais présenter les deux ‘nouveaux’ : Jonathan Barrett (Basse - Po90 / MAGNA CARTA) et Paul Burgess (Batterie – 10CC) ?

Il faut dire que tout change tout le temps dans le line up, mais là, Il se trouve que Jonathan est devenu avec moi, le second membre à part entière du groupe. Nous étions très fiers avec le travail de Paul Burgess à la batterie, mais étant donné qu’il joue encore et toujours avec 10CC, cela va être difficile pour les emplois du temps, c’est la raison pour laquelle nous sommes à la recherche d’un autre batteur. On jouera peut-être encore avec Paul si c’est possible. Ce dernier album a été fait sans un guitariste régulier mais je suis très enthousiaste parce que là je pense en avoir trouvé un : il est très jeune, il a 21 ans, soit 30 ans de moins que moi, c’est très excitant, d’autant que c’est un guitariste formidable. Je ne peux pas encore te dire son nom, c’est un secret (rire) Sinon, Theo Travis est encore avec nous, mais il est très occupé avec beaucoup de choses. Depuis qu’il a commencé avec THE TANGENT EN 2004, il était sensiblement connu pour son travail de jazz, maintenant il joue avec GONG, avec le SOFT MACHINE, avec ROBERT FRIPP,  avec son propre groupe, et pas mal d’autre chose mais il est encore dans THE TANGENT avec nous et c’est l’un de mes très bons amis.

Q- C’est Jakko (M JAKZSYK – musicien entre autres sur « Better Than The Book ») qui fait une apparition et joue de la guitare électrique sur un morceau du dernier album

Oui, absolument. Sur le reste de l’album, c’est moi qui joue de la guitare électrique, mais sur « Perdu Dans Paris » j’ai voulu avoir quelque chose de superbe et ce n’est pas moi (dit avec humour et modestie) aussi, j’ai téléphoné à Jakko qui a accepté. Ce qu’il a fait est excellent sur ce titre et c’est toujours très bon de travailler avec Jakko, qui est en plus aussi un ami.

Q- A propos du très beau morceau de 19 minutes « Where Are They Now ? », qu’aimerais-tu en dire ?

C’est l’un de mes morceaux préférés dans toute l’histoire de THE TANGENT. L’idée de départ était d’expérimenter, d’écrire quelque chose de neuf tout en continuant l’histoire. L’histoire de départ était celle d’un homme travaillant dans le secteur de la finance que j’avais commencée dans le deuxième album, le morceau s’appelait « The Winning Game », Je voulais la continuer parce qu'avec la crise, le monde a beaucoup changé pour ces gens qui travaillent dans le domaine boursier, et quand j’ai commencé, l’idée s’est développée vu que ce n’est pas seulement cette histoire mais la mienne aussi qui a changé, mais aussi celle de mes enfants que j’avais racontée déjà dans THE TANGENT, et celle d’Earnest’ , l’un de mes personnages. J’ai pensé que peut-être nous pourrions composer une chanson avec le tout et faire un update, une mise à jour générale. Ce sont 5 – 6 petites vignettes réunies dans un morceau.

thetangent_downandout

Q- Comment tu présenterais les 4 autres titres, plus celui qui figure en bonus track ?

Le second morceau (« Paroxetine – 20mg »), je n’étais pas sûr que soit un titre pour THE TANGENT ou pour Po90, mais j’ai décidé que ce serait plus moderne et contemporain pour THE TANGENT. Le Paroxetine est un antidépresseur que j’ai pris pendant la période où je me sentais un peu seul dans le sud de la France. La vérité de ça est que c’est très bien pour combattre la dépression mais ça fait aussi baisser la joie de vivre. Avec, la vie semble très plate, la joie de vivre est un peu à la baisse. C’est une chanson d’auteur, mais il y a beaucoup de mélodie dans ça. « Perdu Dans Paris », je suis très heureux de cette chanson : c’est un poème. J’étais à Paris pour faire des interviews pour « Not As Good As The Book », l’hôtel était formidable, avec un balcon dans ma chambre d’où je pouvais voir le Paris typique, avec toutes les lumières, les cafés, le Sacré Cœur que je voyais et quand je suis revenu de faire des interviews, tout avait changé après ces quelques heures : j’avais regardé encore en revenant dans ma chambre, mais la place était à présent vide, très noire et seuls restaient environ 50 SDF couchés sur le trottoir. J’ai trouvé ça absolument triste et en même temps intéressant, étant donné qu’il y a eu des jours dans ma vie, autrefois, en France et aussi en Angleterre où je n’avais pas de toit. Je me suis dit combien la ligne est très mince entre eux qui sont dehors et moi qui les regarde de mon balcon : un jour ce pourrait être moi sur le trottoir et quelqu’un d’autre qui me regarde de là haut. Avec THE TANGENT les mots sont très importants et je veux réfléchir les choses vraies qui m’arrivent à moi, mes enfants ou les personnages que j’ai créés. Ces choses qui arrivent me donnent beaucoup d’émotion. Partout, tout le monde connait le Paris touristique bien connu avec les monuments mais les gens ne se rendent pas compte de la réalité des gens pauvres. Cette réalité est dans le livret au travers des photos que j’ai faites ; certaines ont été prises de sans abris qui étaient au dehors de grands magasins sur les Champs-Elysées. Il y aussi une femme asiatique qui dormait dans le métro au pied de l’arc de triomphe. J’ai parlé avec eux et leur ai demandé s’ils seraient d’accord pour voir leur photo figurer dans le livret de l’album et ils ont tous dit oui. « Down And Out » est une expression qui veut dire en anglais, « être sur la paille », d’où le titre de l’album. J’avais autrefois vu des enfants qui trainent à Londres, aussi j’ai posé ce titre à Londres et à Paris. C’est une chanson plus ancienne que j’avais gardée pour un instant comme ça. « Ethanol That Nail » est, quant à elle, une chanson dont le titre est en fait l’anagramme de NATIONAL HEALTH (NDT : Groupe des 70s associé à la scène Rock Progressif de Canterbury) (rires). C’est la deuxième partie de ma « Canterbury Sequence ». Une partie de l’histoire du Rock Progressif a commencé dans le sud de l’Angleterre, à Canterbury avec des groupes comme SOFT MACHINE, TANTUM, GONG et bien sûr CARAVAN. Je pense que la percée, l’influence de cette scène a fait que THE TANGENT a pu être plus facile à reconnaitre grâce à ça. C’est un aspect de THE TANGENT cette influence de la scène de CANTERBURY. La première fois que j’ai entendu SPOCK’S BEARD, j’ai été très enthousiaste c’est le vrai Rock Progressif, me suis-je dit, mais je me suis demandé ce qu’il manquait dedans. Je pense que c’est l’influence anglaise. A mon avis, le Rock progressif a quelque chose de très spécial avec l’Angleterre : beaucoup de groupes qui y ont fait leurs débuts, comme GENESIS, YES, EMERSON-LAKE & PALMER, etc… sont britanniques et je pense que beaucoup des choses humoristiques manquent dans les autres formations. Mon but, après ça, a été pour restituer les choses de façon plus britannique dans notre musique, aussi, j’ai écouté beaucoup de musique de Canterbury et au final, j’ai mis de ces influences dans notre mélange de  Rock Progressif, dans notre musique.

Q- « Down And Out » a été enregistré en 1 an

L’album a presque entièrement été enregistré chez moi, dans une petite pièce grande comme une minuscule salle de bain, avec 2 hauts parleurs vraiment bon marchés et un ordinateur et naturellement beaucoup d’instruments de musique. Il n’y a eu que 3 jours passés dans un véritable studio, notamment pour enregistrer la batterie. Le reste l’a été dans notre maison, ce qui n’est pas très glamour (rires) mais ça m’a permis d’avoir du temps dont j’ai besoin pour créer quelque chose. C’est que c’est compliqué la musique, le mixe, les systèmes électroniques :) Il faut dire qu’avec THE TANGENT, l’ordinateur ne sert qu’à enregistrer et tout le reste est vraiment joué avec les claviers, la batterie, tout est  créé comme ça, on n’utilise pas de programmation ou de chose du genre. Ça fait partie de notre façon de faire : il faut être vrai, réel et pas programmé (rires) Nous n’avons pas joué tous ensemble, mais nous avons tout ajouté avec chaque instrument et le tout est bien réel (rires)

Q- En parlant de réel et de live, en quelque sorte, des concerts sont-ils déjà prévus pour 2010 ?

Oui, en mai prochain au « Progeny Festival » en Angleterre mais nous espérons avoir d’autres dates en Europe et pouvoir aussi venir jouer en France pour la deuxième fois. Pour le moment, rien n’est fait, les négociations sont en cours.

Q- Qu’aimerais-tu pour l’avenir ?

Continuer à faire de la musique. Je suis là pour donner du plaisir avec la musique et j’aimerais apporter un petit peu de joie à ceux qui l’écoutent :)

Q- Je peux te dire que c’est le cas et pas qu’un peu

Alors, nous avons réussi ! :)

Q- Qu’aimerais-tu ajouter pour conclure cette très sympa interview ?

Ce que j’ai dit à la plupart des journalistes, c’est « merci » aux journalistes et à leurs lecteurs. Il y a, à mon avis, beaucoup de musiciens qui l’oublient, mais c’est une roue qui tourne dans les deux sens : je veux dire par là que sans les musiciens la foule n’a pas de groupe mais sans le public les musiciens n’ont personne pour qui jouer : il faut avoir les deux ! Et entre les deux extrémités, il y a les journalistes qui recommandent les groupes au public, ce qui est très important ; alors, merci à vous, à vos lecteurs et à tous ceux qui sont enthousiastes et intéressés par des musiques plus ambitieuses que d’habitude et peut-être plus sincères que d’habitude.

Merci Andy et THE TANGENT!!! Pour cette musique pleine d’émotion et de naturel !

Copie_de_thetangent2009photobysalcollyer1

9 janvier 2010

THE TANGENT "Down And Out In Paris And London" (French Review)

tangent_downandout

THE TANGENT « Down And Out In Paris And London »
(InsideOut)

==> Interview ANDY TILLISON (auteur, claviers, chant, guitare électrique..) ici :)

100% orienté musical, le nouvel album de THE TANGENT est bel et bien centré sur l’essentiel: la musique et si la production est soignée, c'est pour mieux s’effacer d’un point de vue technique et mettre en valeur toute l’émotion, la force bien réelle de morceaux, de textes qui savent toucher et faire vraiment plaisir à écouter ou plutôt à vivre :) C’est que l’aventure de THE TANGENT, sans la partie suédoise, tient la route et efficacement encore. Avec un line up entièrement britannique aux côtés d’Andy Tillison, la magie Rock Progressif opère tout autant et le feeling est incontestablement au rendez-vous de petits bijoux que sont un « Where Are They Now ? » très réussi de par sa musique enivrante et ses paroles où on retrouve une continuation, une mise à jour des personnages rencontrés au fil des albums précédents, petit bijou aussi que ce « Perdu Dans Paris » touchant au possible, avec et c’est à saluer, Jakko (M Jakzsyk) à la guitare électrique pour ce titre, que ce « Paroxetine – 20mg » moderne dans son approche musicale, ou encore que ce « The Company Car » référence marquée à Joni Mitchell, l’un des artistes favoris de Andy Tillison, et sans oublier bien sûr : « Ethanol That Nail » anagramme du groupe « NATIONAL HEALTH » : ce qui résume bien cette influence et ce titre hommage aux racines,  à la scène Rock Progressif emblématique de Canterbury en Angleterre, dans les 70s, dont NATIONAL HEALTH fait partie. « Down And Out In Paris And London » s’inscrit comme la continuation de l’épopée musicale Rock Prog’ de THE TANGENT et cet album peut tout autant se voir comme un pas de plus sur la route de ce groupe qui ne manque pas d’apporter son amour pour la musique et de le faire partager, que ce disque peut se voir aussi comme la somme de toutes les expériences vécues: défi relevé haut la main, en somme !!!

Tasunka

THE TANGENT line up:

Andy Tillison : V / K / electric Guitar
Jonathan Barrett : B
Paul Burgess : D
Guy Manning : Acoustic Guitar / V

« Down And Out In Paris And London » tracks:

01- Where Are They Now?
02- Paroxetine – 20mg
03- Perdu Dans Paris
04- The Company Car
05- Ethanol That Nail (Canterbury Sequence Vol. 2)
06- (Bonus) Everyman’s  Forgotten Monday

25 mai 2010

Philip SAYCE, débuts parisiens demain, 26 mai 2010 !!

PhilipSayce_Innerevolution

Mercredi 26 mai 2010, à Paris, au Réservoir, Philip SAYCE donnera son premier concert "solo" en France !

Des débuts à ne manquer sous aucun prétexte, car d'ici quelques temps il y a fort à parier que vous pourrez vous "vanter" d'avoir assister à ce concert "club" de ce guitariste / chanteur / compositeur exceptionnel !

Vous en doutez ?

Jetez donc un oeil aux vidéos suivantes :

Bande annonce de la tournée ICI

Philip Sayce live avec Jeff Healey ICI

Philip Sayce live avec Melissa Etheridge ICI

Bon Jovi à la sauce Melissa Etheridge / Philip Sayce ICI

  Message musical de Philip Sayce ICI


Né en 1976 au pays de Galles, Philip Sayce a grandi à Toronto, au Canada, où il a découvert la guitare en écoutant Eric Clapton, Ry Cooder et Dire Strait. Outre Jimi Hendrix et Stevie Ray Vaughan, il cite aussi B. B. King, Albert King, Albert Collins, Buddy Guy et  Robert Cray comme principales influences.

Pour « Innerevolution », son nouvel album est sorti en France le 22 avril dernier (sur Provogue / Wagram), il s’est entouré de Fred Mandel (Queen, Supertramp, Elton John, Alice Cooper) aux claviers, de Joel Gottschalk à la basse et de  Ryan MacMillan (Matchbox 20) à la batterie. C’est d’ailleurs ce trio de choc qui l’accompagne aussi sur scène.

Après avoir accompagné
Jeff Healey, Uncle Kracker et Melissa Etheridge, Philip Sayce avait sorti un premier album solo « Peace Machine » en 2005 (voir chronique ici ;). Aujourd’hui, avec « Innerevolution » il prouve qu’il est non seulement l’un des meilleurs guitaristes « blues rock » du circuit, mais aussi un chanteur irréprochable doublé d’un excellent compositeur.

Pour cet album Philip a porté une attention toute particulière aux compositions. C’est ainsi qu’il a collaboré avec Richard Marx, Busbee, Mike Bradford, Dave Cobb et Marti Frederiksen, des noms synonymes de succès sur bien des disques.

La production est l’un des autres atouts majeurs de cette galette
. Plus travaillée et peaufinée que sur « Peace Machine », elle offre à chaque chansons les éléments nécessaire pour mettre en relief les talents de ce musicien hors pair.

Bien entendu l’ombre d’Hendrix et des Beatles plane ici et là, au détour d’un riff ou d’un refrain, du coup on serait presque tenté de présenter Philip Sayce comme une sorte de « jeune Lenny Kravitz », d’autant que sur certains titres notre homme sait aussi se la jouer funk… Fort heureusement Philip possède toutes les aptitudes pour mettre en avant sa propre personnalité et s’imposer ainsi comme un artiste qu’il faudra suivre de près dans les mois et les années à venir.

A noter une reprise intéressante d’Automatic Man « My Pearl ».

www.philipsayce.com

http://www.myspace.com/philipsayce

29 mai 2010

PHILIP SAYCE @ Paris - Live Report / Photos - May 26, 2010

PhilipSayce_Innerevolution

Premier concert "solo" en France de cet auteur-compositeur-interprète talentueux qu’est Philip SAYCE.

Enfin !!! pourrait-on dire et en effet, il n’était que temps de rendre justice à ce formidable guitariste que ne renieraient pas Hendrix, Stevie Ray Vaughan, notamment, en l’accueillant à Paris et au Réservoir, s’il vous plait,  cet endroit qui a vu se produire en concert intimiste, les plus grands.

(Live Report / Photos: Tasunka)

Bio PHILIP SAYCE: ici ;)

Toutes les photos PHILIP SAYCE: ici ;) / All the photos of PHILIP SAYCE: here ;)

Chronique "Innerevolution": ici ;)

Interview PHILIP SAYCE: ici ;)

Chronique "Peace Machine": ici ;)

PSAYCE__Tasunkaphotos2010_03

C’est que Philip SAYCE mérite d’être nommé et considéré aux cotés des plus grands guitaristes. Jugez plutôt: ce jeune trentenaire, né au pays de Galles, émigré au Canada, puis aux Etats –Unis, a déjà accompagné, avec succès, pas moins que Jeff Healey, Uncle Kracker et Melissa Etheridge avant d’entamer sa carrière "solo" où sa patte, son empreinte musicales uniques font merveille, sur album tout d’abord avec un second excellent opus venant de sortir : « Innerevolution » et en live. Et là, le live, quel moment privilégié c’est en compagnie de Philip Sayce aux guitare-vocaux, de Joel Gottschalk à la basse et de Ryan MacMillan (Matchbox 20) à la batterie.

PSAYCE__Tasunkaphotos2010_13

C’est simple, ce 26 mai, le trio a cassé la baraque, littéralement, avec une prestation de près de 1h30 devant un public qui, pour la majorité, ne connaissait pas encore l’artiste, mais qui à l’issue d’un concert de folie, est sorti complètement conquis et aux anges d’avoir, en prime, le plaisir de serrer la main des compères en fin de concert, tout en ayant leur exemplaire de l’album dédicacé.
C’est que l’homme possède la même chaleur hors scène que sur scène, où là, il sautille, transpire à grosses gouttes, donne tout de lui pour des morceaux, pour des soli Blues-Rock endiablés, fouillés, langoureux, en somme inspirés totalement. C’est simple, une osmose se crée instantanément entre le public et le trio emmené par la même force dynamique qui a charmé tout le monde :)

PSAYCE__Tasunkaphotos2010_16

Pour parler franchement, la meilleure définition d’un concert de Philip SAYCE, c’est : sensuel !!
Avant tout avec ses deux guitares, des Fender de 62 et 63, qu’il sait faire vibrer avec toute la gamme de son savoir faire de guitariste hors pair : fascinants sont son jeu, ses doigts qui courent avec dextérité sur les cordes, les pressent, les caressent au rythme ou non du vibrato pour faire jaillir des notes, des harmoniques, des accords envoutants et d’un coup, le voir retourner sa guitare pour faire du hammering sur les ressorts du vibrato qui émergeaient du dos de sa Fender préférée, celle de 1963, qui l’accompagne depuis des années.

PSAYCE__Tasunkaphotos2010_09

Sa musique est bel et bien d’une sensualité à fleur de cordes, à fleur de vocaux, car l’homme révèle, en plus, un grain de voix très agréable.
Et assorti d’un bel humour, ce qui ne gâche rien : en effet Mister SAYCE s’est adressé à l’assistance en français parfois, avec le sourire toujours et pour revenir dans le domaine langoureux, sa descente de scène pour aller jouer devant deux couples dans la salle (dont Annie et Benji du groupe NUNGAN ;), reflétait bien l’atmosphère unique de la soirée.
Le nom de Richard Marx, qui a participé à la production de « Innerevolution », a souvent été cité lors du concert par Philip, ainsi que celui de Jeff Healey a qui le trio a rendu hommage avec une reprise finale du regretté guitariste-compositeur de Jazz-Blues-Rock.

PSAYCE__Tasunkaphotos2010_10

PSAYCE__Tasunkaphotos2010_11

 

 

 

 

 

 

PHILIP SAYCE revient en France en novembre prochain,

alors, ne ratez pas cette occasion de vous prendre une claque musicale et humaine à la fois ;)

16 mai 2010

PHILIP SAYCE "Innerevolution" (French Review) :)

PhilipSayce_Innerevolution

PHILIP SAYCE « Innerevolution »
(Mascot Music Productions)

Après un coup de cœur pour son premier album solo : « Peace Machine » (chronique ici ;) et son Blues – Rock teinté 70’s qui touche direct au but par son approche live, les attentes étaient grandes concernant la nouvelle œuvre de ce prodige de feeling et de talent qu’est PHILIP SAYCE, talentueux autant à la guitare qu’au niveau de ses compositions. Et bien, cet artiste peut se vanter d’avoir non seulement relevé le challenge, en 2010,  mais qui plus est de l’avoir fait en faisant évoluer son style et ses morceaux en accord avec ce nouveau millénaire. En effet, là où « Peace Machine » reste un très bon album à la plaisante facture old school, « Innerevolution » est résolumment morderne, avec une production au top du top, qui le fait sonner le plus efficacement possible et fait accrocher à tout l’album du premier accord au dernier. Mention spéciale pour l’un des bijoux que recèle l’album : « Bitter Monday » , qui vous souffle par la force de la production ;) Imparables, en somme, les nouveaux titres dont on sent un fort potentiel et une longue vie à la fois dans les lecteurs, mais aussi en live. Les mélodies sont au rendez-vous, la dynamique, la sensualité, l’émotion aussi et le tout dans un Rock fougueux –Blues sensible et qui dégage un formidable sentiment de joie de vivre, sensation très contagieuse ! :)

« Innerevolution » est réussi, très réussi !!

Tasunka

Tracklist « Innerevolution » :

01. Changes
02. Scars
03. Bitter Monday
04. Anymore
05. Take You Away
06. Daydream Tonight
07. My Pearl (reprise du groupe AUTOMATIC MAN)
08. Tennessee Girl
09. Are You Ready
10. Gimme Some More
11. Little Miss America

Line Up « Innerevolution » :
Philip Sayce
(V / G)  /  Chris Jago (D)  /  Joel Gottschalk (B)

24 mai 2010

PHILIP SAYCE "Innerevolution" - Interview / Photos Session - :)

PhilipSayce_Innerevolution

PHILIP SAYCE est un nom à retenir absolument!! L’homme est non seulement un guitariste talentueux au possible, mais aussi un artiste à part entière avec son approche musicale aussi chaleureuse que peut l’être la personne-même :)

(Interview / Session photos : Tasunka)

SessionPhilipSAYCE__Tasunkaphotos2010_02

Bio PHILIP SAYCE: ici ;)

Live Photos PHILIP SAYCE @ Paris 2010: ici ;)

Live Report PHILIP SAYCE @ Paris 2010: ici ;)

Chronique "Innerevolution": ici ;)

Chronique "Peace Machine": ici ;)

Comment tu présenterais « Innerevolution » en comparaison avec « Peace Machine », le précédent album?

Je dirais tout d’abord qu’il est plus personnel : cet album raconte vraiment ma vie, ce que j’ai vécu, il y a une paire d’années. Ensuite, au niveau de la production, plus de temps lui a été consacré que pour « Peace Machine », qui est un album aussi tout à fait honnête, ce que je veux dire, en fait, c’est que « Innerevolution » est plus un disque avec une approche actuelle, ce qui demande une production plus poussée, tandis que le précédent album était rétro, ce qui était tout à fait volontaire de ma part: « Peace Machine » sonne comme une performance live.

Tu parlais de ce côté personnel de « Innerevolution » et c’est vrai que l’on ressent un feeling à fleur de peau en l’écoutant

En fait, je le vois comme une sorte de thérapie. C’est quelque chose dont j’avais besoin, besoin de sortir de moi ce que j’ai vécu, certaines expériences de ma vie en les exprimant via les enregistrements. Ces morceaux ne sont pas les mêmes quand ils soient joués en live ou entendus sur album, étant donné que l’enregistrement et le live sont deux moyens d’expression avec leur ambiance propre. C’est très spirituel et vaut de le vivre quel que soit le support.

SessionPhilipSAYCE__Tasunkaphotos2010_06

Pourtant, ce n’est pas difficile certains soirs de jouer, en live, des titres qui te sont si personnels, de revivre ce à quoi ils renvoient ?

Absolument, c’est une bonne remarque. Je pense que si c’était le cas, il se pourrait que le morceau ne soit pas joué, ou plutôt, plus exactement, je pense que nous le jouerons de façon et avec une approche différentes: c’est une nouvelle expérience intéressante à vivre et en général, c'est le cas pour chaque morceau, jour après jour. Mais c’est vrai que tu as raison, sur cet aspect possible lié à ta question, mon avis est que pour chasser ce côté un peu douloureux, le mieux est de jouer les chansons encore et encore avec une couleur un peu différente chaque fois, les transformer de quelque chose de pénible en quelque chose de joyeux. Et si ce côté joyeux parle aussi à tous ceux qui écoutent, alors, c’est une très bonne chose :)
C’est bien ce dont l’album parle, cette expérience que nous avons tous en commun, d’avoir traversé des moments difficiles, mais on évolue, on apprend de ces expériences passées et on avance, d’où le titre « Innerevolution » :)

L’album touche beaucoup pour cela, justement. Pour rester sur le côté humain, tu pourrais m’en dire plus sur les personnes qui collaborent avec toi ?

J’ai composé l’album avec mon ami, Dave Cobb, avec Marty Frederiksen, qui est aussi un très bon compositeur, même chose pour mon ami Richard Marx, qui est un super compositeur avec sa propre carrière, mais qui compose aussi pour et en collaboration avec pas mal d’autres artistes. Et sans oublier, bien sûr, Mike Bradford. Ces personnes, j’aime beaucoup collaborer avec eux, d’autant que j’apprends à leur contact et c’est bien, ça fait évoluer, avancer. C’est ce qu’on est tous supposés faire et moi, je veux grandir, apprendre.

SessionPhilipSAYCE__Tasunkaphotos2010_03

Tu as une chaîne sur YouTube et c’est incroyable de te voir, par exemple, en train de jouer « Little Miss America »  en studio : quelle intensité tu mets en jouant !

C’est vraiment émotionnel quand je joue, je ne fais pas semblant, je ne pourrais pas, quand je joue, c’est vrai! Ce que je souhaite, c’est transmettre à ceux qui écoutent, cette émotion, les faire se sentir bien, libres, dans le sens de se sentir libre de faire ce que tu veux, d’être libre de faire et d’être qui tu veux être. Que tu sois un athlète qui te donne à fond ou quelle que soit ton activité, peu importe, l’essentiel est de rayonner, de ressentir et de donner cette chaleur, cette émotion et je la ressens quand j’ai en retour des commentaires dans ce sens sur ma musique

Et toi tes influences, ce qui te fait te sentir bien ?

Tu parles d’influences et je dois dire que je me sens comme un étudiant : plus je pense savoir et plus je m’aperçois que je ne sais pas grand-chose. Les Beatles, Clapton, Hendrix, Stevie Ray Vaughan, notamment, comptent pour moi et je dois dire que j’ai eu de la chance d’avoir grandi avec ce qu’écoutaient mes parents et mon frère, qui, lui, passait du DIRE STRAITS et ça, c’est super cool (rires) Ils m’ont toujours soutenu et s’intéressent de près à tout ce que je fais :) Mon père, musicalement, c’est plus Richard Thompson, des très bons artistes comme ça. Dans la vie quotidienne, ce sont mes amis qui m’inspirent et là, je pense à mon meilleur ami, Marc qui est un ange; je veux dire par là que, avec lui, tout comme tous les gens qui t’aiment et que tu aimes, tu te sens en confiance et tu peux te laisser aller, laisser tomber toutes les conneries pour discuter vraiment, à cœur ouvert, de choses importantes ; ma femme, Kelly, est la plus grande source d’inspiration dans ma vie, elle est incroyable, je l’aime !! Je suis vraiment reconnaissant pour avoir ces personnes dans ma vie, j’en suis d’autant plus reconnaissant que, parfois, il arrive qu’avec le temps, les liens avec les gens auxquels tu tiens, s'estompent parce que chacun grandit différemment et ne partage plus le même centre d’intérêt que l’autre…ils restent pourtant dans ton cœur, même si il n’y a plus rien en commun…

Je pense que tous voient ce que tu veux dire. Tu parlais d’inspiration : comment est-ce que tu composes ?

ça dépend du feeling du moment et tu ne peux rien planifier à l’avance. Je compose d’abord la musique, les paroles viennent ensuite. Pas à chaque fois, mais c’est généralement ma façon de faire ; j’enregistre sur une machine et ensuite, je reviens sur les mélodies.

SessionPhilipSAYCE__Tasunkaphotos2010_04

« Innerevolution » mérite un coup de chapeau pour sa très bonne production !

Merci ! :) Dave Cobb a produit l’album et il est fantastique. On a enregistré "à l’ancienne" côté façon de faire, si je puis dire, avec des bandes magnéto de 2 pouces et il a fait du très beau travail, en plus d’être vraiment patient et talentueux. J’aime autant être en studio que jouer en live ; en fait, c’est du pur fun d’être en studio, parce que c’est sans limites, tu peux faire tout ce que tu veux, et jouer en live, j’adore la connexion avec les gens : c’est comme donner et recevoir, un échange incessant que j’apprécie beaucoup surtout quand le public est bon :)

Tu as cette superbe Fender de 1963 comme fidèle amie (Philip l’a amenée avec lui lors de l’interview et c’est une merveille de vécu :) Tu la présentes ?

Son nom est « Mother » et je suis reconnaissant de l’avoir, tout comme ma Stratocaster de 62. Plus une Gibson, que j’aime beaucoup aussi. J’utilise pas mal de guitares différentes, mais celle dont j’aime le plus jouer est celle-ci et même chose en studio, c’est elle que j’utilise beaucoup. C’est un peu comme un jean que tu aimes et que plus tu portes, plus tu te sens super bien avec et là, ma Fender, c’est mon jean de 63 (rires)

SessionPhilipSAYCE__Tasunkaphotos2010_05

Le 26 mai prochain, tu seras au « Réservoir » à paris, tu peux en dire plus ?

Ce sera ma première date en France et je suis certain que ça va être fun, vraiment :) Je pense que je vais transpirer à grosses gouttes (rires) et qu’il va faire chaud :) J’espère t’y voir toi et vous y voir tous :)

Avec plaisir :) Merci beaucoup pour cette interview vraiment sympa et pour ta musique!! :)
Merci à toi aussi!! :)

(NDT : Et effectivement il a fait très, très chaud le 26 mai 2010: la magie a opéré ce soir-là !!!  :)

SessionPhilipSAYCE__Tasunkaphotos2010_01

 

 

 

 

 

 

13 août 2010

ZODIAC MINDWARP AND THE LOVE REACTION "We Are Volsung" (French Review) :)

zodiacMindwarp_WeAreVolsung

ZODIAC MIDWARP AND THE LOVE REACTION « We Are Volsung »
(SPV/ Steamhammer)

Sortie Européenne: 27 septembre 2010

Voilà ZODIAC MINDWARP AND THE LOVE REACTION ou ZMATLR pour les aficionados, à nouveau au complet avec une section rythmique basse-batterie renouvelée et méchamment Rock’n Roll : en totale harmonie avec l’âme Hard Dirty Rock’n Roll qui anime le groupe depuis toujours et c’est archi appréciable de retrouver les ZMATLR au sommet de leur forme. « We Are Volsung » fleure, en effet,  bon la virée sauvage aux sons Rock avec un « Don’t Touch My Guitar » emblématique, mais le disque fleure très bon aussi la virée épique au coeur de la mythologie nordique, d’où le titre de l’album entre autres :) De toute façon, on se laisse prendre au jeu quelque soit l’univers exploré : c’est qu’il est toujours agréable de se laisser aller sur un Rock’n Roll aussi bien calibré que celui de ZMATLR : en forme les mecs, donc et les futures dates de leurs concerts vont valoir le détour, c’est certain, vu l’accroche de l’album :)

Tasunka

Tracklisting:
01.
We Ride
02. Stark Von Oben
03. Kill Me A Mockingbird
04. Tree Rider
05. We Are Volsung
06. Don't Touch My Guitar
07. Die Pretty
08. Lucille
09. White Trash
10. Key to Your Heart

Line-Up ZMATLR:
Zodiac Mindwarp
- V

Cobalt Stargazer - G

Jack Shitt - B

The Cat – D

Concerts :
- 25 septembre 2010 au Borderline – Londres pour la sortie de « We Are Volsung »
- 31 octobre 2010 / 1er novembre 2010
avec ALICE COOPER au Roundhouse
- Novembre 2010 : Tournée Européenne
- Janvier / février 2011 : Tournée US

6 septembre 2010

ANGRA "Aqua" (French Review) :)

angraaqua

ANGRA « Aqua »
(Steamhammer / SPV)

Release dates
Germany:
September 24th , 2010
Europe:
September 27th , 2010
USA:
October 12th, 2010

4 ans sans sortie d’album studio, ANGRA se faisait désirer auprès de ses nombreux fans, aussi, ce mois de septembre 2010 est–il un bon mois, puisqu’il  permet de retrouver le groupe à nouveau en pleine configuration côté line up (Ricardo Confessori étant de retour avec tout son talent de batteur), prêt à faire sa rentrée et, comme l’affirme Rafael Bittencourt, virtuose guitaristique de son état :) en train de réaliser ce qu’ils aiment par-dessus tout faire, à savoir apporter au monde leur musique au travers d’un nouvel opus: « Aqua ». Et le monde en prend plein les oreilles avec le début de l’album et un premier titre: « Arising Thunder » qui laisse augurer que ANGRA s'est décidément investi à fond, les riffs dynamiques de guitares succédant aux riffs d’enfer, pas le temps de s’ennuyer avec un tel panaché de soli, de rythmiques solides et Heavy. Puis, « Lease Of Life » se promène, ensuite,  plus dans le progressif entre passages lents et décollages en forme d’envolées lyriques et de jeu des guitares léchés et là, on est totalement conquis et au cœur du sujet, immergé dans l’œuvre de Shakespeare dont « Aqua » relate l’histoire: « La Tempête ». ANGRA prolonge sa virée en terre progressif, avec plus ou moins de bonheur: « moins », avec un « Spirit Of The Air » frôlant par instants l’indigeste et « plus » avec le précédemment cité et très abouti morceau: « Lease Of Life ». Heureusement, « Hollow » et surtout « A Monster In Her Eyes », « Weakness Of A man », « Ashes » réconcilient le tout et prolongent l’effet amorcé dès le milieu de l’écoute de « Aqua » : un effet très agréable, d’autant que les deux complices à la guitare que sont Kiko Loureiro et Rafael Bittencourt s’en donnent à cœur joie dans leur art, passant du furieux au feeling le plus cristallin dans leur jeu. « Aqua » est un album qui remplit ses promesses et vaut amplement de faire un tour dans les lecteurs, sans pour autant atteindre le panthéon du Métal, certes, mais pas loin, tout de même :)

Tasunka

Tracklisting:
01.
Viderunt Te Aquæ
02. Arising Thunder
03. Awake From Darkness
04. Lease Of Life
05. The Rage Of The Waters
06. Spirit Of The Air
07. Hollow
08. Monster In Her Eyes
09. Weakness Of A Man
10. Ashes

LINE-UP:
Edu Falaschi
– V
Kiko Loureiro – G
Rafael Bittencourt – G
Felipe Andreoli – B
Ricardo Confessori – D

6 octobre 2010

Gotthard - Singer Steve Lee - Fatal Accident in America

logo

gh_SteveLee

gotthard_CopyrightTasunkaphotos2005_02

gotthard_CopyrightTasunkaphotos2005_01

                                                                               R.I.P

Our heartfelt thoughts are with his family

 

Las Vegas – The world has lost one of its greatest rock singers: GOTTHARD front-man Steve Lee was killed accidentally during a motorcycle trip in the USA on Interstate 15 between Mesquite and Las Vegas and died at the scene.

The GOTTHARD singer had flown to the U.S. with some biker friends just this weekend to fulfil a long-cherished dream for which he’d never had the time, due to his heavy touring schedule for many years. It was to be two weeks through the states on a Harley Davidson. The 21 Swiss bikers started their journey on Sunday on a total of 12 motorcycles. On Tuesday 5 October, about 50 miles from Las Vegas, the group had stopped at the roadside to put on their rain gear as it had started to rain. On the slippery road, the trailer of a passing truck began to skid. The driver attempted evasive action but his trailer clipped five of the motorcycles parked at the roadside; one of them hit Steve Lee. Rescue services attempted resuscitation but efforts were stopped after 20 minutes. At 16:13 local time, Steve Lee was pronounced dead.

Among the passengers were GOTTHARD bassist Marc Lynn and Lee's girlfriend Brigitte Voss Balzarini. All other fellow riders were unharmed. Steve Lee was 47 years old.

With Steve Lee, we not only lose one of the world's best rock voices but also an extraordinary personality. Despite his enormous success, the Ticino singer had retained a very subtle eye for detail and often impressed the people around him with his sensitive observation. Due to his personality, he had a serious outlook, without losing his sense of humour and lust for life. Steve Lee met his environment with respect but always had, in his gentle way, a very simple, personal touch. He understood like no one else how to enjoy without going too far – to him, alcohol and parties were things he met with level-headedness. The singer sold several million albums throughout his career with GOTTHARD, several of them reaching platinum, double or triple platinum status.

And yet all this bears no relation to the human greatness of Steve Lee on a daily basis

 

==>GOTTHARD live photos - Paris Feb 17, 2008: here

==>GOTTHARD Live Report (French)- Paris Feb 17, 2008: ici / here

 

 

3 octobre 2010

FAIR WARNING "Talking Ain`t Enough – Fair Warning live in Tokyo" (French Review) :)

Fair_Warning_Live2010_DVDs   Fair_Warning_Live2010_boxset

FAIR WARNING "Talking Ain`t Enough – Fair Warning live in Tokyo"

(SPV / Steamhammer)

Release Date Europe: November 22nd, 2010
Release Date: Germany: November 19th, 2010
Release Date USA/Canada: November 23rd, 2010

Quand les FAIR WARNING sont contents de leur tournée triomphale au Japon, ils le font partager et largement puisque ce “Fair Warning – Live In Tokyo” sort, accrochez-vous pour le choix: en digipack 3 CDs, en digipack 2 DVDs ou encore en collector mondial limité à 3 000 exemplaires, sous forme d’un coffret contenant des exclusivités, plus les 2 DVDs, les 3 CDs avec chacun une pochette différente: de quoi ravir les fans. Et coté musique, me direz-vous ? C’est simple, les vétérans allemands reformés il y a de cela 4 ans, se défendent avec panache sur scène et enchainent sans ennui aucun, leurs titres Rock mélodiques, hymniques, décidément taillés pour le live. La prise de son et le mixage sont d’ailleurs du meilleur tonneau pour restituer l’ambiance, la dynamique live que génère le quatuor, quatuor bien en place et très efficace, chacun donnant tout quel que soit son poste. Bref, « Talking Ain’t Enough – Fair Warning Live In Tokyo » met dans le mille et fait passer un moment plutôt intense en compagnie de FAIR WARNING, cette formation qui occupe la scène comme si elle était chez elle et elle y est, de façon évidente, en territoire plus que familier :)

Tasunka

FAIR WARNING LINE-UP:
Tommy Heart – V
Helge Engelke – G
Ule W. Ritgen – B
C.C. Behrens – D

Tracklisting 3 CDs Digipack:
CD 1 : Tokyo January 2010
Intro
Out on the run
Here comes the heartache
Save me
Angels of heaven
Dont give up
Sakura/Kashmir
Generation jedi
Dont keep me waiting
The last goodbye (keyboardfeature)
Falling reprise
Long gone
Hey girl
CD 2 : Tokyo January 2010
Walking on smiles
I`ll be there
Longing for love
I fight
Still I believe
Burning heart
Get a little closer
When love fails
Fighting for your love
CD 3: LOUDPARK 2009
Intro
Angels of heaven
Save me
Generation jedi
Out on the run
Here comes the heartache
Long gone
Longing for love
I fight
Don`t give up
Burning heart
Get a little closer
When love fails

Tracklisting 2 DVDs Digipack:
DVD1 : Tokyo January 2010
Intro
Out on the run
Here comes the heartache
Save me
Angels of heaven
Dont give up
Sakura/Kashmir
Generation jedi
Dont keep me waiting
The last goodbye (keyboardfeature)
Falling reprise
Long gone
Hey girl
Walking on smiles
I`ll be there
Longing for love
I fight
Still I believe
Burning heart
Get a little closer
When love fails
Fighting for your love

Approx. 120 min

DVD 2 : LOUDPARK 2009 

Intro
Angels of heaven
Save me
Generation jedi
Out on the run
Here comes the heartache
Long gone
Longing for love
I fight
Don`t give up
Burning heart
Get a little closer
When love fails
Approx. 60 min
+ Private Footage & Shots approx. 15 min

Limited Boxset:
- CD1 cardboardsleeve, Tokyo January 2010
- CD2 cardboardsleeve, Tokyo January 2010
- CD3 cardboardsleeve, LOUDPARK 2009
- DVD1 cardboardsleeve, Tokyo January 2010
- DVD2 cardboardsleeve, LOUDPARK 2009 + private footage & shots
- booklet
- different cover

26 octobre 2010

ABINAYA @ Pacific Rock - Live Photos - 16 Oct 2010 :)

Abinaya

Ils ont mis le feu au Pacific Rock le 16 octobre 2010: qui ils? ABINAYA pour vous servir :)

Jetez un oeil et une oreille sur leur MySpace et sur la chronique de "Corps" leur excellent album et vous verrez ce que groupe de valeur et originalité signifient :)

Photos ABINAYA (oct. 2010): ici / here :)

Généreux autant musicalement que humainement, tous dans le groupe apportent un vent de fraicheur, de dynamisme, de profondeur qui marquent et on ne peut que les soutenir et leur souhaiter une belle et longue route...et de jouer avec les plus grands ;)

Tasunka

Abinaya_16oct2010_CopyrightTasunkaPhotos2010_01

Abinaya_16oct2010_CopyrightTasunkaPhotos2010_04

Abinaya_16oct2010_CopyrightTasunkaPhotos2010_08

Abinaya_16oct2010_CopyrightTasunkaPhotos2010_07

21 novembre 2010

MAGNUM "The Visitation" (French Review) :)

  Magnum_TheVisitation_jewelArtwork_200x200       MAGNUM_TheVisitation_artwork

MAGNUM “The Visitation”
(SPV)

Sortie le 17 janvier 2011

(Chronique à retrouver aussi sur ZIKANNUAIRE : ici :)

Puissant, profond et passionné, MAGNUM sait charmer les oreilles avec son Rock / Prog mélodique et ses qualités, incontestablement !  C’est une évidence depuis les débuts du groupe 40 ans auparavant et depuis sa reformation au tournant du nouveau millénaire, cette vérité se prolonge nouvelles compositions après nouvelles compositions. « The Visitation » est, en effet,  le digne successeur des ses prédécesseurs, avec cette touche qui n’appartient qu’à MAGNUM : un mélange subtil entre mélodies, rythmiques, soli, et vocaux qui se répondent, se complètent, se taquinent, en toute complicité pour entrainer dans son sillage et faire vibrer. C’est que l’équilibre de tout le nouvel album est finement dosé entre force des compositions et douceur, sans jamais tomber dans le déchainé ni dans le mièvre.  Un vrai tour de force d’équilibriste que ce « The Visitation » où vous n’échapperez pas aux ballades, c’est clair, comme « The Last Frontier », mais disons que MAGNUM et les mid-tempos, c’est du beau travail, alors, on ne boude pas son plaisir ni sur ce style de titre, ni sur les plus Hard Rock et superbement  hymniques que sont, entre autres : « Doors To Nowhere », « Freedom Day ». MAGNUM, emmené par Tony Clarkin aux compositions et à la guitare, a un nouvel opus au compteur et si « The Visitation » suit la ligne musicale habituelle du groupe, on est cependant surpris du vent de fraicheur qui parcourt tout l’album, faisant de ce dernier un disque plus que recommandable à l’achat !

Et avec trois formats et deux pochettes différents: double LP / Digipack CD et DVD bonus / CD,  chacun trouvera son bonheur :)

Tasunka

Line-Up MAGNUM:
Tony Clarkin
- guitars
Bob Catley - vocals
Mark Stanway - keyboards
Al Barrow - bass
Harry James – drums

Tracklisting / Content:
Limited Edition Digipak incl. Bonus DVD in slipcase:
CD 1
01.
Black Skies
02. Doors To Nowhere
03. The Visitation
04. Wild Angels
05. Spin Like A Wheel
06. The Last Frontier
07. Freedom Day
08. Mother Nature's Final Dance
09. Midnight Kings
10. Tonight's The Night

CD 2 (bonus DVD) :
=>
The Visitation Lyrics
=> Live at the High Voltage 2010 in London 2010
Brand New Morning - Les Morts Dansant - All My Bridges - When We Were
Younger
=> Eyes Like Fire - footage
(this is one of the tracks that didn’t make the album)
=> Behind The Artwork video with Al Barrow
(with tracks The Moonking & In My Minds Eye)
=> Rodney Matthews Artwork
=> Photo Galleries
=> Moonblog - montage
- approx. 50 min

Jewel Case Version:
01.
Black Skies
02. Doors To Nowhere
03. The Visitation
04. Wild Angels
05. Spin Like A Wheel
06. The Last Frontier
07. Freedom Day
08. Mother Nature's Final Dance
09. Midnight Kings
10. Tonight's The Night

Double Gatefold LP, coloured vinyl:
Side 1
:
01. Black Skies
02. Doors To Nowhere
03. The Visitation

Side 2:
01.
Wild Angels
02. Spin Like A Wheel
03. The Last Frontier

Side 3:
01.
Freedom Day
02. Mother Nature's Final Dance

Side 4:
01.
Midnight Kings
02. Tonight's The Night

11 décembre 2010

EKTOMORF "Redemption" (French Review)

Ektomorf_Redemption

EKTOMORF « Redemption »
(AFM Records)

Sortie le 17 décembre 2010

(Chronique à retrouver aussi sur ZIKANNUAIRE : ici :)

Depuis 2003 et leur collaboration avec Tue Madsen (MOONSPELL, DARK TRANQUILLITY, MNEMIC, DAGOBA) à la production, EKTOMORF possède ce son gras, moderne et puissant qui valorise méchamment bien les compositions et l’interprétation sans concessions de la bande à Zoltán « Zoli » Farkas (Chant / Guitare). Ce n’est pas avec ce nouvel opus que les hongrois vont changer de cap et heureusement. En effet, EKTOMORF est une machine de guerre Hardcore / Neo Thrash si efficace qu’on en redemande et « Redemption » répond dans son ensemble aux attentes : le court « Sea Of My Misery » avec guitare acoustique et chant clair ne semble certes pas le titre le plus inoubliable de tout l’album, mais pour ce qui est du reste, l’agressivité musicale et des textes est de nouveau de la partie, avec ces riffs rageurs, ces vocaux, ces rythmiques massifs et ce coup de poing en pleine face que procurent des titres comme « Revolution », « Redemption », « Last Fight », « God Will Cut You Down », « Stay Away » ou « Anger ». Sur « The One », la bande s’est même fait plaisir en s’adjoignant un guest d’un autre horizon Metal, Heavy en l’occurrence, en la personne de Danko Jones, pour un morceau métissé assez réussi, qui se clôt sur un « Fuck Off » de bon aloi. Si les influences de SOULFLY viennent encore titiller ou gêner, c’est selon, les oreilles au long de « Redemption », EKTOMORF n’en affirme pas moins à nouveau sa qualité et sa place dans l’écurie Neo Thrash / Hardcore. Alors « Redemption », recommandé ? Oui, comme un très bon échauffement aux futurs concerts du groupe, où là, EKTOMORF fait de chacun de ses titres, une tuerie garantie ! :)

Tasunka

Tracklisting « Redemption » :
01-
Last Fight
02- Redemption
03- I'm In Hate
04- God Will Cut You Down
05- Stay Away
06- Never Should
07- Sea Of My Mysery
08- The One
09- Revolution
10- Cigany
11- Stigmatized
12- Anger

Line-Up EKTOMORF :
Zoltán « Zoli » Farkas
(V / G)
Sabolcs Murvai (B)
Tamás Schrottner (G)
Jozsef Szakács (D)

17 février 2011

BUKOWSKI "The Midnight Sons" (French Review)

Bukowski_TheMidnightSons

BUKOWSKI « The Midnight Sons »
(Ankama Music / Anticraft)

Sortie le 14 février 2011

Interview Mat / Niko / Julien: ici :)

Ben voilà c’est fait : fêter la saint valentin avec un énorme album de Rock Metal! Nan, pas de récit de vie privée ici, juste le récit d’un pied…musical…avec ce hautement réjouissant « The Midnight Sons » sorti pile le 14 février, fête des lovers. Et le trio BUKOWSKI vous met les petits plats dans les grands avec cet album, ce subtil mélange rentre-dedans, Rock, hymnique, qui s’énerve comme avec « Carnivorous », vous donne envie d’arracher tout, mais en chœur et en mélodies s’il vous plait, pour ensuite mieux faire redescendre la pression, ou plutôt la maintenir façon suspens, sur des tempos plus lents, mais au combien enivrants. C’est bon, tout simplement, de suivre ces montagnes russes où chaque montée est lente, comme sur « Slugs And Bats », mais inexorable pour mieux envoyer la sensation forte d’une descente vertigineuse, qui suit génialement à chaque fois. « The Downtown Revenge » en étant un exemple de choix, ce titre envoie la puissance au maximum. Tout au long de ce second disque, Mathieu sort ses vocaux rocailleux, ses riffs, soli et mélodies de tueur, Julien emboite le pas avec le même délire à la basse et backing vocals, tout autant que Niko « Thunder » derrière les futs. Francis Caste (The Arrs, Ed Ake, Aqme, Lazy, Hangman’s Chair, Es la Guerilla…) a à nouveau fait du travail de qualité à la production de « The Midnight Sons » : le son est agressif, sans perdre de sa clarté.
Quand on pense que depuis 2007 et ses débuts, BUKOWSKI a déjà donné une centaine de concerts en Europe, en Argentine, a rencontré le succès avec son premier et précédent opus, « Amazing Grace » (2009) et sort à présent un second effort de cette qualité : là, on se dit que la réputation des franciliens est amplement justifiée.
On sent que leurs futurs concerts vont valoir le détour et justement, pour fêter la sortie de « The Midnight Sons », une grande soirée « carte blanche au groupe » est organisée le 25 février prochain au Forum Vauréal, avec Mudweiser (projet Stoner avec Reuno de Lofofora) et Pierre de Bring the Noise (OUI FM) en Dj. 

Le groupe sera en direct dans Bring the Noise sur OUI FM le dimanche 20 février à partir de 23h00

Tasunka

Tracklisting “The Midnight Sons”:
01-
The Grand Opening
02- The Midnight Son
03- Carnivorous
04- Stuck In The Mud
05- Slugs And Bats
06- The Downtown Revenge
07- The Desert
08- After All These Years
09- Hit The Ground Again
10- Fight
11- Get Dirty
12- Tonight ? Alright !

Line-Up BUKOWSKI:
MAT : V / G
JULIEN : B / V
NIKO "Thunder" : D

21 janvier 2011

EVERGREY « Glorious Collision » (French Review :)

PromoImage

EVERGREY « Glorious Collision »
(SPV)

Sortie le 28 février 2011 / Release Date Europe : February 28th, 2011

New video for "Wrong": HERE / ICI :)

EVERGREY s’est récemment trouvé n’être qu’un duo, suite à la décision du charismatique mentor et chanteur / guitariste, Tom S. Englund, de ne poursuivre le groupe qu’avec Rikard Zander aux claviers. Rude challenge que de se séparer de la majorité du précédent line-up qui faisait l’énergie du combo et représentait une amitié, une collaboration de quelques années. Pourtant, c’est bien pour conserver cette amitié que l’homme a voulu ce renouveau, afin de se quitter en bons termes et musicalement, de retrouver ce plaisir qui commençait à faire défaut au sein de la formation suédoise. Quand Tom et Rikard se sont attelés, seuls,  à la composition de nouveaux titres pour ce futur  « Glorious Collision », l’alchimie s’est révélée être non seulement bien vivante, mais ressourcée au point de retrouver un EVERGREY fidèle à ses racines classiques, pour y inspirer ces nouveaux morceaux. Et quels morceaux pour la plupart ! La patte immédiatement identifiable du groupe, ces mélodies, ces riffs typiquement Metal et ce chant unique de Tom S. Englund vous hantent de par leur force tantôt suave et féline, tantôt directe et massive tout au long de « Glorious Collision ». Ce huitième album sera approuvé sans nul doute par tout fan du groupe et devrait aussi attirer à lui une part nouvelle d’un public ayant envie de découvrir ce que EVERGREY et son nouveau line-up emmené par Tom S Englund, ont à offrir : à savoir des compositions et une production de qualité...comme toujours chez EVERGREY ! :)

Tasunka

Tracklisting "Glorious Collision":
01.
Leave It Behind Us
02. You
03. Wrong
04. Frozen
05. Restoring The Loss
06. To Fit The Mold
07. Out of Reach
08. The Phantom Letters
09. The Disease…
10. It Comes From Within
11. Free
12. I´m Drowning Alone
13. …And The Distance

Line-Up EVERGREY:
Tom S. Englund
- V / G
Marcus Jidell - G
Johan Niemann - B
Rikard Zander – K
Hannes van Dahl – D

29 janvier 2011

BlackRain "Lethal Dose Of..." ( French Review :)

Blackrain_LethalDoseOf

BlackRain «Lethal Dose Of… »
(BlackRain Company / Wagram)

Sortie le 14 février 2011

Interview Swan (Chant / Guitare) / Max 2 (Lead Guitar) : ici :)

BlackRain Photos Live (14 Dec 2010) / Photo Session (14 Fev 2011) : ici :)

La détermination est le maitre mot pour BlackRain et le travail, l’implication à 200% dont fait preuve tout le groupe, à l’image de son chanteur / guitariste / compositeur : Swan, a fini par donner des résultats à la hauteur des espérances du quatuor originaire de Haute Savoie. Et effectivement, les portes se sont grandes ouvertes pour BR, puisque ce n’est pas moins que le très estimé et compétent Dany Terbèche (Enfer Magazine, TOKYO BLADE, GYPSY QUEEN, …), qui a pris le groupe sous son aile et lui a donné les moyens de pleinement exprimer tout son potentiel au travers d’une logistique, d’une promo, d’un soutien humain et professionnel plus qu’à la hauteur. C’est dire la compétence de BlackRain pour avoir convaincu l’homme de devenir leur cinquième membre en les manageant et les produisant, notamment. C’est que le Sleaze Rock pratiqué ici, est de premier choix pour tout amateur de MÖTLEY CRÜE, RATT, GUNS’N’ ROSES. «Lethal Dose Of… » n’est que le troisième album de la bande, mais marque cependant une très notable évolution comparé à « License To Thrill » (2008 chez Thundering, ré-édition en 2009 chez Listenable) et peut voir se distinguer des tendances plutôt marquées: l’une qui est bien Rock / Metal et l’autre, façon US et festif. On prend un maximum de plaisir quel que soit le morceau et même si le premier mixage décevant du producteur Beau Hill (ALICE COOPER, WINGER, RATT, EUROPE) a laissé quelques traces malgré un efficace rattrapage ultérieur dû aux soins conjugués du groupe et de Dany, rien ne vient heureusement gâcher les réjouissances dans leur ensemble : on savoure à plein tout «Lethal Dose Of… » sur sa version CD ou en Digipack avec un bonus de six titres live et deux morceaux studios, retravaillés : «  Shinning Down on You » et « Baby Shoot Me Down » :)

Tasunka

Concerts BlackRain 2011 :
- Tournée acoustique qui passera par les Fnac:

08/03 - Lille (17h30)
09/03 - Amiens (17h30)
11/03 - Montpellier (17h00)
16/03 - Marseille (17h30)
17/03 - Nice (17h30)
18/03 - Aix en Provence (17h30)
19/03 - Annecy (15h30)
23/03 - Nantes (17h30)
24/03 - Angers (17h30)
25/03 - Rennes (17h30)
26/03 - Tours (16h00)
30/03 - Reims (17h30)
01/04 - Clermont Ferrand (17h30)
07/04 - Bordeaux (17h00)
08/04 - Perpignan (17h30)
09/04 - Toulouse (15h30)
23/04 - Metz (17h00)

- 18/06 - Hellfest

Line-Up BlackRain :
-SWAN
(V / G)
-MATTHEW H. (B)
-MAX 2 (Lead G)
-FRANK F. (D)

Tracklisting “Lethal Dose Of…”:
01. Get a gun
02. I need my doctor
03. Dead Boy
04. She's in love
05. Baby shoot me down
06. Overloaded
07. Burn'N’Die
08. Heart Screams
09. Into The Groove
10. Addicted To Failure
11. Rock'N'Jive
12. My Young Star
13. Shinning Down On You
14. Rock Your City (New Version)

Discographie :
-BlackRain
(2007 - Autoproduction)
-License To Thrill ((2008 chez Thundering / 2009 – Autoproduction ré-éditée par Listenable Records)
-Lethal Dose Of… (14 Fevrier 2011 – BlackRain Company / Wagram)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1 février 2011

KINGDOM COME "Rendered Waters" (French Review :)

KG_RenderedWaters_small

KINGDOM COME« Rendered Waters »
(SPV)

Sortie Europe : 28 mars 2011

Huit classiques de KINGDOM COME et trois tous nouveaux titres composent ce « Rendered Waters » qui marque une tentative, une envie de réactualiser les morceaux vintage et aussi de se rappeler au bon souvenir de la scène Hard Rock 2011, par le biais de trois compositions originales. La volonté affichée de Lenny Wolf a été d’insuffler une nouvelle vie à des morceaux certes classiques et bien faits, mais qui correspondaient à une époque et plus forcément à celle actuelle. Voilà pourquoi le chanteur s’est replongé dans la discographie de KINGDOM COME pour en extraire les titres correspondant aux premiers temps du groupe, depuis 1988 et les retravailler avec l’état d’esprit de ce nouveau millénaire. Ce qui frappe en premier lieu sur « Rendered Waters », c’est le son entre modernité technique et atmosphère fin 70’s- 80’s, notamment sur la caisse claire sèche et aigüe qui peut plaire ou agacer c’est selon, mais toujours est-il que dès qu’on se laisse emporter par l’atmosphère spéciale de ce nouvel album de KC, l’idée de Lenny Wolf fait effet, surtout sur les classiques : « Can’t Deny », « Should I », « Pushing Hard » qui se voient parés d’une autre approche, convaincante. Mention spéciale à Lenny Wolf pour avoir efficacement revisité le mésestimé : « Seventeen », qui y gagne une dimension planante, teintée Hard Rock très seventies, dimension originale et bienvenue. Quant aux 3 nouvelles compositions, « Is It Fair Enough » sort sans conteste du trio avec ce même côté Hard planant – guitare saturée, qui a déjà été remarqué sur « Seventeen » mouture 2011. En somme, « Rendered Waters » est un album intéressant, qui se laisse écouter que l’on connaisse déjà KINGDOM COME ou pas et qui se conclue par le pur Hard Rock d’un autre classique revisité tout en gardant cette dynamique qui sied au genre : « Break Down The Wall ».

Le navire KC a passé l’épreuve de la tempête dans un verre d’eau…ou de ce que vous voulez, à l’image de son fier trois mats toutes voiles dehors, qui orne la très inspirée pochette :)

Tasunka

Tracklisting« Rendered Waters » :

01. Can´t Deny (new recorded version)
02. The Wind (new recorded version)
03. Blue Trees (brandnew song)
04. Should I (new recorded version)
05. I´ve Been Trying (new recorded version)
06. Pushing Hard (new recorded version)
07. Seventeen (new recorded version)
08. Is It Fair Enough (brandnew song)
09. Living Out Of Touch (new recorded version)
10. Don`t Remember (brandnew song)
11. Break Down The Wall (new recorded version)

Line-Up KINGDOM COME:

Lenny Wolf – V
Eric Förster – G
Nada Rahy – D
Frank Binke - B

5 janvier 2011

STRATOVARIUS "Elysium" (French Review :)

stratovarius_Elysium 

STRATOVARIUS « Elysium »
(Edel Music)

Sortie le 12 janvier 2011

Interview Jens Johansson (K) :  ici ;)

STRATOVARIUS, Photo Session: ici / here ;)

(French) Live Report HELLOWEEN / STRATOVARIUS / TRICK OR TREAT (@ Paris, 11 Jan 2011) : ici ;)

Stratovarius voit son nom sonner incontestablement comme une référence à cette puissance des mélodies, de l’énergie des guitares, des vocaux, des claviers  et de la section rythmique, à cette vigueur qui caractérise le groupe et en a fait les belles heures, notamment avec des incontournables que sont « Destiny » (1998) et « Visions » (1997). Si, après le départ de l’un des piliers du groupe aux compositions et guitare, Timo Tolkki, en 2008, l’avenir de la formation Finlandaise-Suédoise-Allemande pouvait sembler compromis, c’était sans compter avec  la pugnacité des membres de ce combo  classe. Classe, oui, car le groupe a certes pu voir une éclipse de renommée dans son ciel, mais n’a pas pour autant cessé le combat, en s’adjoignant la fougue créatrice de Matias Kupiainen, à la guitare. Si, en 2009, « Polaris » signait l’ébauche d’un retour gagnant avec ce nouveau line up où chacun a voix au chapitre, 2011 voit se concrétiser ce retour dans la lumière avec « Elysium ». Cet album mérite le qualificatif de solaire. Effectivement, on y retrouve un Stratovarius, fidèle à ses racines, tout en amenant  de nouvelles compositions fraiches et convaincantes et surtout, tout en apportant un morceau fleuve très abouti, progressif, qui mérite, à lui seul, de se procurer le disque : « Elysium ».
Matias Kupiainen a non seulement fait du bon travail à la guitare, mais aussi pour ce qui est de la production et du mixage : le nouvel opus sonnant efficacement bien.
L’horizon est à nouveau grand ouvert pour Stratovarius, alors, long live Stratovarius !

Tasunka

Tracklisting « Elysium » :
01.
Darkest Hours
02. Under Flaming Skies
03. Infernal Maze
04. Fairness Justified
05. The Game Never Ends
06. Lifetime In a Moment
07. Move the Mountain
08. Event Horizon
09. Elysium

Line-Up STRATOVARIUS  « Elysium » :
Timo Kotipelto: V
Jens Johansson: K
Matias Kupiainen: G
Lauri Porra:  B
Jörg Michael: D

<< < 10 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 > >>
ISKA Photos & Works
Archives
Derniers commentaires